Il y a quelques semaines, nous avons lancé une offre de formation dédiée aux professionnel·les de l’audiovisuel. Transmettre des compétences concrètes à travers des formats courts, pensés pour le terrain. C’est ce que nous explique Pauline, Directrice de développement à l’origine de cette dynamique, qui partage ici sa vision, les besoins identifiés et les prochaines ambitions de l’équipe.
Pourquoi avoir décidé de développer une offre de formation au sein des Studios de l’Ouest ?
Parce que les métiers de l’audiovisuel évoluent vite, et que nous sommes aux premières loges pour l’observer. Nous accueillons chaque semaine des tournages, des monteurs, des équipes techniques, des productions… et régulièrement, des professionnel·les nous disent : “Je ne maîtrise pas encore cet outil”, “Je ne sais pas par où commencer pour me former” ou encore « J’aimerais me former dans l’ouest plus que de me déplacer en région Parisienne ».
Créer une offre de formation, c’était une façon naturelle de répondre à ce besoin, en s’appuyant sur nos ressources, nos expert·es, et notre ancrage dans le réel.
À quoi ressemble une journée de formation ?
Et surtout, on met un point d’honneur à créer un climat bienveillant. C’est un moment à soi, dans un cadre pro mais détendu.
« Se former, c’est prendre le temps de rester bon dans ce qu’on fait. »

En tant que professionnel·les déjà en activité, pourquoi est-ce important de continuer à se former ?
Parce qu’on ne cesse jamais d’apprendre, surtout dans ce secteur.
Encore une fois : les outils changent, les attentes des clients évoluent, les modes de production se transforment. Se former, ce n’est pas seulement “remplir une case”, c’est rester libre, compétent·e, confiant·e.
Et puis parfois, une formation redonne simplement de l’élan ou fait naître une nouvelle envie.
Comment sont financées les formations ? Est-ce accessible pour tous les pros ?
Oui, très clairement.
Toutes nos formations sont certifiées Qualiopi, ce qui permet une prise en charge par les OPCO — et notamment par l’Afdas pour les intermittent·es.
Certaines de nos formations peuvent être financées jusqu’à 100 %, sans aucun reste à charge, d’autres par France Travail. On accompagne individuellement chaque participant·e dans ses démarches administratives. L’aspect financier ou logistique ne doit jamais être un frein.
À qui s’adressent concrètement ces formations aujourd’hui ?
À toutes les personnes qui évoluent dans le champ de la création visuelle, de la production ou de la communication.
On forme des techniciens de plateau, assistant.es mise en scène ou caméra, des chargé.es de production, régisseurs… mais aussi des communicant·es, des créateur·rices de contenu, des technicien·nes en post-production ou des équipes d’agence créative.
Ce qui les réunit, c’est l’envie de monter en compétence, dans un cadre à taille humaine, avec des outils concrets et des formateurs qui parlent leur langage.
« Une bonne formation, c’est celle qui vous fait gagner du temps. »
Comment sont imaginés les programmes, et qui sont les formateur·rices ?
On part toujours de ce qui remonte du terrain — par exemple : plusieurs chargé·es de production nous ont confié qu’ils·elles se sentent parfois démuni·es face aux exigences budgétaires de plus en plus pointues des diffuseurs. On bâtit alors des modules pensés pour aller à l’essentiel, avec des outils immédiatement applicables. Et on privilégie les petits groupes (max. 6 à 8 personnes), pour favoriser l’échange, la pratique et l’accompagnement individuel.
Qu’est-ce qui, selon toi, fait une bonne formation dans l’audiovisuel aujourd’hui ?
Une bonne formation, c’est celle qui vous fait gagner du temps.
Elle vous transmet des réflexes, vous fait tester des outils, et vous donne confiance. Elle ne cherche pas à tout dire, mais à bien transmettre.
Elle est courte, rythmée, animée par quelqu’un qui connaît votre quotidien. Et surtout, elle vous donne envie d’appliquer tout de suite ce que vous venez d’apprendre.
Des nouvelles thématiques à venir ? Ou des envies de sujets à développer ?
Oui, plusieurs !
On travaille sur des modules autour de l’éco-production, du workflow collaboratif à distance, des outils de planification, ou encore du son.
Et bien sûr, on reste à l’écoute de ce que les professionnel·les nous suggèrent au fil de l’année.