Responsable du Bureau d’Accueil des Tournages des Pays de la Loire pendant près de 20 ans, Pauline Le Floch rejoint l’équipe des Studios de l’Ouest. Elle aura pour mission, avec Aurélien Porodo à ses côtés, de faire le lien entre nos solutions et les productions.
Peux-tu nous parler de ton parcours et de ce qui t’a amené aux Studios de l’Ouest ?
J’ai débuté ma carrière avec une formation en production cinéma et audiovisuel. Après plusieurs années passées sur des plateaux de tournage en fiction et en documentaire, j’ai pris en charge la gestion du Bureau d’Accueil des Tournages des Pays de la Loire pendant près de 18 ans. Cette expérience m’a permis de développer une véritable stratégie de coopération territoriale, visant à favoriser l’accueil de tournages tout en mettant en valeur les professionnels locaux, comme les techniciens et les comédiens. Le but était de maximiser l’impact économique pour les prestataires techniques et logistiques de la région, tout en tissant des liens solides au sein du secteur. Cela m’a donné une connaissance approfondie du territoire et des enjeux spécifiques à l’audiovisuel.
Qu’est-ce qui t’a attiré dans ce projet et dans notre approche de la production audiovisuelle ?
Ce qui m’a séduit dans ce projet, c’est l’interconnexion et la complémentarité entre les différents pôles et marques du groupe, qui en font sa force. L’idée de participer à l’aventure du premier studio de 500 m² dans le Grand Ouest représente à la fois un défi excitant et une opportunité de croissance, avec un potentiel immense à explorer.
Comment décrirais-tu ton rôle en quelques mots ?
Ma mission chez Main Avenue est de faire des Studios de l’Ouest un véritable moteur pour l’ensemble de l’offre de prestations destinées aux professionnels de l’audiovisuel et du cinéma. Cela inclut le développement commercial des quatre plateaux de tournage, dont le Grand Plateau aux Sorinières, des studios de post-prod (étalonnage, mixage, auditorium) ainsi que la création d’une offre de location de matériel technique, de production exécutive et de formation professionnelle. L’objectif est de proposer des services diversifiés et accessibles en dehors de la région parisienne, tout en exploitant au maximum les espaces et les outils disponibles, sources potentielles de créativité au service de tournage ambitieux.
« Le contexte actuel nous pousse à renforcer la collaboration. Comme le dit l’adage : « Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin. » J’aimerais développer des partenariats durables avec d’autres prestataires locaux en adoptant une approche collective. »
Quels sont les enjeux principaux du développement audiovisuel de notre territoire et de la connexion avec les productions françaises et internationales ?
Notre territoire présente de nombreux enjeux, notamment celui de capter des tournages et projets pour lesquels nos services peuvent être des outils d’aide à la décision, notamment en ce qui concerne la décentralisation des productions. L’offre de studios en France est encore très limitée, même si d’importantes infrastructures sont en train d’émerger, et des studios de taille intermédiaire comme Le Grand Plateau permettent une vraie plus value régionale. En parallèle, la question de l’environnement est au cœur des préoccupations. Les producteurs, diffuseurs, studios et post-productions doivent s’engager collectivement dans une démarche plus responsable, et nous avons déjà commencé à prendre ce virage ici.
Quelle est ta vision du développement dans le secteur audiovisuel aujourd’hui ?
Le secteur audiovisuel est en pleine mutation, tant sur le plan technique qu’organisationnel. Les modes de consommation des images ont évolué, et cela a entraîné une explosion des modes de diffusion. Les Studios de l’Ouest s’inscrivent dans cette dynamique avec une offre flexible, adaptable et évolutive. En province, les besoins sont souvent plus variés, et il est essentiel de disposer d’outils techniques permettant de répondre à une diversité de demandes. L’objectif est de créer un écosystème vertueux, où l’ensemble des acteurs peuvent prospérer.
”L’objectif est de faire des Studios de l’Ouest un lieu centralisant toutes les énergies
Pauline Le FlochDirectrice du Développement des Studios de l'Ouest

Quels types de collaborations aimerais-tu développer pour renforcer l’ancrage des Studios dans la filière audiovisuelle locale ?
Le contexte actuel nous pousse à renforcer la collaboration. Comme le dit l’adage : ‘Seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin.’ J’aimerais développer des partenariats durables avec d’autres prestataires locaux en adoptant une approche collective. En travaillant ensemble, nous serons plus compétitifs au niveau national tout en répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux du secteur, en valorisant les circuits courts et un enracinement local fort.
Y a-t-il un projet ou une idée que tu aimerais particulièrement mettre en place ici ?
L’une de mes priorités est de mettre en place des rendez-vous réguliers et conviviaux pour permettre aux professionnels du secteur de se rencontrer, d’échanger, de développer leur réseau et de suivre nos évolutions d’outils et de services. Je sais à quel point maintenir et activer son réseau peut être chronophage. Il est essentiel de créer des opportunités pour que ces échanges aient lieu de manière fluide et efficace. Dans cette continuité, nous aurons à cœur d’imaginer et de proposer des formations, notamment très techniques, afin de répondre à la demande du tissu professionnel de l’Ouest, désireux de suivre les évolutions technologiques. L’objectif est de faire des Studios de l’Ouest un lieu centralisant toutes les énergies.
Un mot pour celles et ceux qui aimeraient collaborer avec nous ?
Nous sommes au début d’une grande aventure ! Avec Aurélien et Marie, nous sommes impatients de faire découvrir nos outils et ouvrir largement nos portes à ceux qui souhaitent découvrir les Studios.
Une anecdote ou un moment marquant de ton parcours que tu aimerais partager ?
Je garde un souvenir très particulier de mes débuts : j’ai été l’une des premières spectatrices du festival Mouviz, il y a un peu plus de 20 ans. Depuis, j’ai toujours entretenu une connexion forte avec ce qui est devenu Mstream, puis Main Avenue. Ce lien est pour moi un témoignage de la continuité et de l’évolution du secteur local.